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Le blog de Pierre Montmory

LA POÉSIE POURQUOI FAIRE ?

La poésie est la vie en noir et blanc et le rêve en couleurs. La poésie est le silence et les cauchemars bruyants. La source du poème est le sang du vivant et de la Mort.

La poésie est la vie en noir et blanc et le rêve en couleurs. La poésie est le silence et les cauchemars bruyants. La source du poème est le sang du vivant et de la Mort.

LA POÉSIE, POURQUOI FAIRE?
           La poésie est la vie en noir et blanc et le rêve en couleurs. La poésie est le silence et les cauchemars bruyants.   La source du poème est le sang du vivant et de la Mort. Le poème bafouille incertain ou rêve d’éloquence. Le poème créé le chaos et rend inutile le désir parce que l’Humanité ne peut plus vivre sans lui.
           L’état d’esprit poétique est tragique quand il veut et comique quand il peut. Les spécialistes le cataloguent dans leurs bibliothèques où ils traquent les auteurs et les enferment dans l’Enfer des États prisons.
           La politique consiste à faire des gens libres des gens dangereux - comme la peur qui réveillerait les fantômes de nos êtres oubliés et de nos corps négligés.
          Les politiciens doivent empêcher toute tentative de terreur et de piraterie.
          Et cette tentative, les politiciens sont forcés de lui donner des noms : délinquance et voyouterie.
          Ils ne nomment pas ici les modernes, les anciens ou les futurs qui sont toujours bons vendeurs.
          Les mauvais états d’esprits négatifs et rétifs ne les intéressent pas.
          La poésie est par sa nature bonne à rien et mauvaise pour tout.
           Les auteurs de poèmes délinquants et de voyouterie visent à détruire la réalité, la religion sacrée de l’État.
          La profondeur et la justesse des vues politiques répond du faire semblant des accusés délinquants; et l’exactitude des jugements politiques se défend de la superficialité des souffrances des voyous torturés.
           La profondeur de la religion politico-poétique des États est leur complexe d’impuissance lié à la recherche de la jouissance.
           Au moment suprême, encore et toujours à atteindre, malgré les manœuvres masturbatoires, les États atteignent seulement à l’éjaculation précoce - qui leur suffit pour le profit immédiat.
           Pas de temps pour la curiosité ni les flâneries ni pour les dons gratuits sans promotion de marchandise.
           L’architecture unique de la foi Étatique unit ses sujets malgré le vide personnel des individus - en apparence seulement - car quel que soit notre position, pendant le coït anal (l’enculage généralisé des peuples), les États sont réels, en opération, et les fantômes des apostats grimacent. Qu’on les dénonce et déjà leur ombre s’efface comme une trace dans le sable des déserts qui ne se connaissent pas.
           Les États refusent la réalité des délinquants. Les fonctionnaires, religieux des États, effacent les chemins des voyous qui voudraient donner un sens à leur mort.
           Un seul et unique chemin est tordu autour du poignet de fer du dieu Argent.
           La poésie des États est donc un non-conformisme absolu réservé aux nantis dans leur salon. Les fonctionnaires jouent à construire le néant et des enfers en résistant au réel humanitaire. Ils ne sont pas des prolétaires. Ils ont une vision du paradis à l’échelle de l’État. L’heure est à eux-autres nantis, contre le travail, mais au cœur de la machine pour faire des humains des super-robots.
           L’heure est venue de l’expansion des États afin de coloniser la poésie en tuant les poètes.

Pierre Marcel Montmory trouveur

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